À PROPOS...
... l’utilisation de la métaphore naturelle
Commune au “Chant des Coquelicots“, aux “Cielestines“, aux “Lumières Médusantes“, aux “Îles Maginaires“, la nature est prise comme symbole de la fragilité. Elle nous permet, depuis le début des années 2000, de questionner la société sur les dérives industrielles et celles de nos modes de vie, face aux désordres environnementaux grandissants.
Le rythme, la respiration de l’ensemble, donnés par le langage lumineux et sonore, se situent volontairement à l’opposé de l’effervescence humaine/urbaine que nous connaissons. Par un jeu de décalage, par une lenteur sciemment proposée, l’installation vient dérouter le rythme trépidant, généralement admis dans nos vies.
La faune et la flore réinventée de Fredandco ressurgissent toujours d’on ne sait où, par cette faculté imagée qu’a la nature de s’adapter à ce qui l’entoure. Cette nature "ré-implantée" choisit de venir s'enraciner dans des lieux urbains, à priori plus hostiles à son développement mais aussi plus proche des gens.
Les lignes, les formes, que nous fabriquons sont toutes issues d’observations et de documentations. L’étendue des possibilités qu’offre la nature est infinie, elles sont, pour Fredandco, autant de sources d’inspirations pour ses travaux actuels que ceux à venir.
La nature détient une beauté intrinsèque : le travail de Fredandco tente d’en rendre compte en construisant un univers aux formes esthétiques, pour amener le spectateur à se re-connecter avec elle.
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